Les ressources nécessaires au projet

 

Les trois sites de production ont besoin de différentes matières premières pour assurer la fabrication de molécules bas-carbone. 

 

Les principales ressources nécessaires au projet

 

La biomasse

Le site de BioTJet doit être alimenté en biomasse pour fonctionner. En moyenne, le site consommerait 300 000 tonnes de biomasse sèche (dont l'humidité a été retirée) par an, pour environ 500 000 tonnes de biomasse brute (humide).

 

Son approvisionnement serait effectué dans un périmètre de 400 km et sera réparti équitablement entre 3 filières : 

  • La biomasse agricole : viticulture/arboriculture, CIVE, bois de haies, paille de maïs et autres résidus agricoles, culture pérenne ;
  • Déchets bois : bois A/B, fraction ligneuse des déchets verts, connexes, lignine ; 
  • La biomasse forestière : bois +, exploitation conventionnelle durable. 

La consommation de biomasse forestière régionale (ou bois-énergie) sera de 100 000 tonnes sèches par an, soit environ 1 % de la récolte forestière annuelle de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie.

 

 

L'eau

L’eau est une ressource nécessaire au bon fonctionnement de l'usine E-CHO. Elle servira pour refroidir les machines, pour produire de l'hydrogène et pour les utilités industrielles. 

La consommation d'eau serait de 3 millions de m3 par an ce qui représente 1 % du débit du Gave de Pau au seuil de crise (débit d'étiage).

80 % des eaux seront recyclées dans le procédé. L'eau qui sera rejetée en milieu naturel n'impactera pas la température de l'eau : +0,03°C maximum au point de rejet.

 

 

L'oxygène

L'oxygène, produit sur le site d'HyLacq, permet de gazéifier la biomasse pour la transformer en gaz de synthèse. Le projet E-CHO permettrait de valoriser l'oxygène, usuellement rejeté dans l'atmosphère, du fait des synergies industrielles réalisées. 

 

 

Le dioxyde de carbone 

Le dioxyde de carbone est nécessaire pour le bon fonctionnement du site de eM-Lacq. La production de 88 000 tonnes de e-méthanol nécessite environ 124 000 tonnes de CO₂ par an, qui proviennent majoritairement (86 %) du CO₂ produit par l'unité BioTJet avec un complément de CO₂ produit par la société de Biobéarn.

Le CO₂ provenant des activités de Biobéarn (17 000 tonnes de CO₂ par an) est acheminé sous forme gazeuse (transporté par canalisation) vers le site de BioTJet/eM-Lacq. Il est par la suite injecté dans les procédés de fabrication du e-méthanol.