E-CHO de quoi parle-t-on ?

Le projet E-CHO c'est …

   … 3 unités de production de molécules bas-carbone…

  • HyLacq : 60 000 tonnes d’hydrogène par an 
  • eM-Lacq : 50 000 tonnes de e-méthanol par an 
  • BioTJet : 87 000 tonnes d’e-biokérosène par an 

 

   …implantées dans un bassin industriel…

Le bassin industriel de Lacq a été qualifié comme le site le plus adapté au lancement du projet en France. Il cumule un ensemble de conditions favorables et représenterait une opportunité de développement d’un projet structurant sur le territoire néo-aquitain. 

Dans un premier, le projet avait été étudié sur 3 sites distincts. Des évolutions ont été apportées au début de l’année 2025 pour relocaliser sur le site de Pardies la production de e-méthanol et de e-biokérosène.

 

   …avec un bilan carbone réduit de 70 %

Le projet répond à la nécessité de produire des molécules certifiées renouvelables ou bas-carbone. Cette certification nécessite de justifier : 

  • D’un bilan carbone réduit d’au moins 70 % par rapport à un carburant produit à partir d’énergie fossile ;
  • D’une certification de durabilité de la biomasse utilisée.

 

Le bilan carbone est calculé en comptabilisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), outil indispensable pour connaître les postes d’émissions les plus importants, et les réduire si une alternative existe. 

 

Dans le cadre du projet, le bilan carbone guide les choix techniques et technologiques. 

Un « dire d’expert », mandaté par la CNDP, a été réalisé par le bureau d’étude Carbone 4 sur la méthodologie utilisée dans le cadre du bilan carbone, retrouvez-le ici

 

Un projet d’économie circulaire en synergie avec le territoire

Elyse Energy a construit son projet avec la volonté de créer des synergies industrielles entre les trois sites.

 

Schéma des 3 unités du projet

 

  Entre les 3 unités

  • L’hydrogène produit par HyLacq pourrait être un élément entrant dans les procédés de fabrication de eM-Lacq et de BioTJet ;
  • L’oxygène émis sur HyLacq serait également un entrant dans le procédé de fabrication du e-biokérosène pour BioTJet ; 
  • Le dioxyde de carbone émis sur le site de BioTJet servirait d’entrant pour la production de e-méthanol. 

 

   Avec les autres industriels de la plateforme

  • La valorisation du dioxyde de carbone biogénique produit par les industriels présents, qui est actuellement relâché dans l’atmosphère. Cela accompagnerait la décarbonation de la plateforme.
  • La valorisation de la chaleur, sous forme de vapeur verte produite par BioTJet.
  • La mutualisation des utilités à disposition (SOBEGI, ALFI), la création de valeur locale (emplois, prestations et services).